lundi 15 mars 2010

Images volées !

Mercredi matin dernier, la bise violente des derniers jours, associée aux températures glaciales avaient sculpté des merveilles sur les rives du lac. Une occasion rêvée d'immortaliser, à l'aide de mon appareil photo, quelques scènes hivernales.
Après avoir mitraillé les quais et le port publics de Nyon, je me suis rendu à la plage de Gland ... (40 mètres de rives ...). Malheureusement pas grand chose à se mettre sous l'objectif; en tout cas sans braver quelque interdit !
N'écoutant alors que mon sens civique ... ou alors mon esprit rebelle, je fis miens les préceptes du Plan directeur cantonal des Rives du Lac Léman et m'octroyait généreusement le droit de longer ces rives sensées être publiques, pour, alors, découvrir d'autres merveilles que certains et certaines mettent tant de mal à vouloir garder égoïstement pour eux.
Je leur ai même dérobé quelques unes des ces beautés de la nature que je mets gracieusement à disposition du public.

Quelques-unes des autres images saisies ce jour-là sont visibles sur

samedi 6 mars 2010

Un traitement à géométrie variable ...

24 Heures a tiré à boulets rouges sur la municipalité de Lausanne et sa proposition d'engager des apprentis «sans-papiers» : plusieurs pages rédactionnelles, 2 éditoriaux 2 jours de suite, et même un «scoop» largement anticipé sur son site on line durant les débats du Grand Conseil du 23 février, puisque, avant même que le Parlement ne vote, celui-ci «gifflait la municipalité de Lausanne et la condamnait à l'unanimité».
Les votes qui suivaient contredisant pourtant totalement cette analyse, puisqu'une majorité assez confortable du Grands Conseil apportait un soutien à l'exécutif lausannois.
On ne peut, de prime abord, critiquer ou condamner la position rédactionnelle de 24 Heures (hormis sans doute l'événement du site internet...) dans la mesure où cette position s'appuie sur la question légitime du respect des lois supérieures par une autorité élue.
Par contre, une telle position (et les critiques qui l'accompagnent) doit alors également être prise lorsqu'une conseillère d'Etat radicale déclare, une semaine plus tard, que le canton de Vaud n'appliquera pas une loi fédérale sur les molosses qui serait moins contraignante que ne l'est la loi vaudoise (Le matin Dimanche du 21.02).
Ainsi, pour 2 prises de position courageuses, qui toutes deux «défient» l'autorité supérieure, 24 Heures choisit 2 traitements totalement différents en fonction du bord politique des responsables: la condamnation sans appel pour les uns, l'ignorance totale pour l'autre !
Est-ce admissible ?